lundi 9 décembre 2013

L'absolution: le dernier des injustes, de Claude Lanzmann (2013)

              L'année dernière, Barbara Sukowa redonnait corps et voix à Hannah Arendt, dans le film éponyme de Margarete Von Trotta et redonnait vie et vigueur à la polémique qui avait entourée la publication en 1963 de Eichmann à Jérusalem et la mise en lumière du concept de la "banalité du mal" qui avait dressée la communauté juive face à Arendt, et inversement, les uns accusant la philosophe de laisser libre cours à sa rancoeur vis-à-vis du premier ministre israélien Ben Gourion et du procureur Gideon Hausner, la philosophe elle-même soutenant que la singularité de la Shoah et du "crime contre le peuple juif" passait en arrière-plan de l'entreprise totalitaire aveugle dont le crime contre l'humanité fût l'aboutissement. 
                La sortie, le 13 novembre, du film de Claude Lanzmann consacré au rabbin Murmelstein renvoie le balancier dans l'autre sens, si l'on peut dire. En 1975, Lanzmann avait écarté de son gigantesque Shoah cet entretien à la fois fascinant et dérangeant sur une terrasse romaine avec un homme qui fût placé en tant que rabbin viennois à la tête du camp modèle de Theresienstadt, qui s'autoproclame "le dernier des injustes" et qui décrit Eichmann non pas comme un simple fonctionnaire mais comme un "démon corrompu". 
                  Avec l'ignorante candeur des idiots, nous publions aujourd'hui une réflexion incandescente inspirée par Murmelstein à une spectatrice de Lanzmann et aussi à une lectrice d'Arendt qui cherche toujours à retrouver le fil tortueux de la justice. 



Les voies de la Providence toujours impénétrables, ce sera au monolithe Claude Lanzmann que l'historiographie du « grand pogrom majeur de l'ère industrielle » devra la preuve par neuf de la complexité de la chose advenue durant ces douze interminables années où un peintre se sera efforcé, non sans quelques succès, de repeindre l'Europe en vert-de-gris. Ni vert ni gris en dépit de l'épouvante avérée. Déjà Primo Lévi[1] aura arpenté la « zone grise », dénudé la « honte du survivant », l'obsédante question de la responsabilité. Pas un dossier, ouvert par un thésard ou un universitaire qui, d'emblée, ne le transporte au limen de l'horreur absolue, en ce no man's land où des méchants sauvent des vies et où des hommes honorables se réveillent les mains couvertes de sang.
Exemplaire, ce film ; et le cas Benjamin Murmelstein, un cas d'école. Son titre. Par auto-dérision, le doyen des juifs se surnommait le dernier des injustes en référence à André Schwartz-Bart. Racoleur, claquant comme un fusil de foire, le titre jure avec la douloureuse lumière du film. Souvenir d'une autre injustice commise naguère à l'encontre d'un ouvrier ajusteur dont le crime fut de se faire romancier. Conter comment les intellectuels juifs firent du Goncourt 1959 un paria n'est pas ici l'affaire, néanmoins le titre, en filigrane et d'autres offenses, à l'envi répétées envers l'art romanesque, nous reviennent en mémoire. En donnant la parole au rabbin Murmelstein, Lanzmann offre à ses contemporains, coreligionnaires ou Gentils, l'un des plus beaux portraits de juif jamais paru à l'écran depuis celui de David Golder – horresco referens ! – par Harry Baur dans le non moins grand opus de Julien Duvivier[2] . Si la tête est ronde, l'esprit est acéré. En lui tout nous semble contraste. Le sourire jovial, que démentent l'autorité de la voix et l'articulation impeccable. Tant de rondeur alliée à tant de précision. Le cou impressionne par son absence et le corps, sous son armure de graisse, dégage un force incroyable, comme ces yeux presque aveugles à l'abri d'épaisses lunettes pétillent d'intelligence, ruissellent de bonté. Curieusement, le Lanzmann de 1975 cache les siens derrière des lunettes noires. Le doyen des juifs ne pose pas plus au gentleman, « un luxe qu'aucun juif sous Hitler ne pouvait se permettre », qu'il ne prétend passer pour un mensch. En situation, camarade !
Voilà qui dut plaire au sartreux. Murmelstein disserte en renard, qui aura survécu aux chasseurs, aux fusils et aux chiens. Ecce homo, pas un seigneur de la guerre, un simple mortel de la race de ceux qui rendront au Seigneur un corps de jouissance ayant vraiment servi en attendant son corps de gloire, un de ces êtres dont la seule présence inquiète et réconforte ; un rabbin que la pratique et l'étude de la Torah n'ont pas dispensé du savoir des Nations. Au contraire, érudit, il sait l'Arioste et Cicéron, Cervantès, aussi ses Mille-et-une-nuits. Un diable d'homme, celui-là même auquel un autre personnage réellement démoniaque ( Adolf Eichmann ) pensait, assurant lors d'un procès manqué à Jérusalem « qu'il laissait les juifs s'asseoir à sa table » ! Immédiatement à notre esprit s'impose la fameuse scène du « commando de chimie »[3] et nous revient la sidération de Primo Lévi, locuteur inhumain, hors-humain, de se voir considéré comme « ein Stück », une marchandise, par un confrère qui lui cause molécules, méthane, structures, énergies et fluides.
Avis aux aficionados de Madame Arendt. Ce souvenir, borne de tout orgueil humain, circonscrit la marge de manoeuvre des notables et des Conseils juifs. Non seulement le système nazi décidait qui devait vivre et qui devait mourir, mais qui était humain et qui avait cessé de l'être.
Murmelstein n'est pas n'importe qui. Il fut le juif d'Eichmann, celui qui qui négocia en 1938 l'achat et donc le sauvetage de milliers de vies humaines avant de devoir endosser, outre l'étoile, le costume jaune traître de doyen de Conseil juif !
À cet homme particulier fut dévolue la rude tâche de co-diriger ( les deux autres ont péri ) le camp modèle, la ville-leurre, le pays d'Oz du sorcier prétendument blond, Theresienstadt, ville du mensonge. Ici, chaque juif, au terrier, convoqué, se fait Alice au pays des horreurs et Theresiensdadt, « la ville offerte en cadeau aux juifs par le Fürher », incarne le lieu entre les lieux où se donne à saisir l'abjection singulière d'un régime, à qui l'opéra-gothique fut ce que l'opérette demeure à Vichy. En filigrane, la même destination. Fin de partie. Le dépeupleur a fait son entrée et aucun des figurants ne se relèvera. Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra plus. Kaddish pour la
confiance perdue dans le dieu d'Israël. Surtout, kaddish pour l'homme. Le tsunami a ébranlé le monde jusqu'aux tréfonds des îles fortunées, et du Pacifique à l'Oural, l'onde de choc, cinquante millions de morts. Innommable. Irreprésentable. En mémoire, Beckett : « six millions de murmures ». Theresienstadt, un camp modèle, l'idéal-type de la déraison totalitaire nazie. Nous qui avons lu Klemperer et savons les usages de l'euphémisme, la novlangue détruisant l'habitus. La liste serait fastidieuse.
Pour mémoire, les classiques... Euthanasie : extermination des malades mentaux ; nuit de cristal : pogrom à grande échelle ; transport : déportation ; traitement spécial : gazage ; nuit et brouillard : voyage au bout de la nuit ; trou du cul du monde : chiotte où l'humanité se débarrasse de sa merde, les juifs et les tziganes. Poux : juifs. Services spéciaux, prostitution ; commandos de la joie, idem, baraques spéciales : bordels.... Comme si tout ceci n'était pas assez irréel pour édifier cette cathédrale punk, black métal et gothique, les nazis ont inventé Theresienstadt.
Theresienstadt, forteresse militaire disposant d'un vaste domaine ferroviaire aux confins de la Tchécoslovaquie, se vit assigner un assez singulier statut, celui d'illustrer la plus grande opération com de tous les temps. Elle servirait de vitrine. La légende la proclamait « cadeau » ; en réalité, une gare de transit à direction d'Auschwitz. Comment l'idée en vint-elle au Führer ? Nul ne sait. On sait l'occasion. Si le roi Christian n'avait pas, contrairement à ce qu'affirme la légende, porté l'étoile jaune le matin où les nazis étaient entrés à Copenhague, il s'était tout de même préoccupé du sort de « ses » quatre-cent-cinquante juifs. Goebbels allait lui donner ce qu'il attendait, et par la même occasion, montrer à la Croix rouge et au monde qu'en dépit des rapports alarmants, déposés chaque matin par l'un ou l'autre des amis de la puissante juiverie mondiale sur les bureaux des ambassades alliées, les juifs étaient bien traités !
Kurt Gerron, artiste de cabaret, allait tourner le plus grand film de propagande de tous les temps à la ville du Als Ob. Comme si les ferronniers, les artisans, les potiers, les ouvrières en textile y travaillaient d'un coeur vaillant ! Comme si là-bas, « il y avait du café, du pain, de la viande... »

Kurt Gerron

Comme si ! Idéalisme allemand, que de crimes l'on commit en ton nom et celui d'Hölderlin dans la besace du soldat ! Ce récit, Syberberg l'a tenu. Personne d'autre. Le pauvre Gerron, gros homme à l'âme d'enfant qui du monde ne savait que la scène et ses coulisses et comme amis n'avait jamais eu qu'acteurs, danseurs et chanteurs, se retrouva invité – sous peine de mort – à filmer le bobard. Les SS l'autorisèrent même à user de swing, musique de nègres interdite sous le Reich millénaire et les décors furent tissés de cet art décrété « dégénéré. » Le stratagème marcha, tant il est vrai que les justes de la Croix rouge toujours ne voient que ce qui les arrange, Gerron fut expédié le lendemain à la chambre à gaz. Le film a été détruit. Ne subsistent, naufragées, rescapées, qu'une poignée d'images déchirantes où l'on voit des ouvrières au visages tristes et aux regards morts feindre la gaieté. À Theresienstadt, comme partout ailleurs, la selektion ( encore un euphémisme ) marchait à plein régime. À Theresienstadt, les Nazis dévolurent ce rôle aux Conseils juifs, comme ils se plaisaient à le faire au ghetto et dans chaque ville de chaque pays occupé. L'homme de marbre s'abstiendra. Trois heures durant, nous écoutons le conteur nous livrer les aventures du juif au terrier.
Contrairement à d'autres responsables, Murmelstein s'est toujours refusé à établir les listes. Aux nazis de faire ce qu'ils estimaient devoir faire. Que les autres se débrouillent ; qui pour sauver son amie, qui son fils, qui sa peau. De toutes façons, demain, ils seraient tous morts. Murmelstein, à l'instar de Flavius Josèphe – longtemps notre honteux traître – a survécu pour conter la guerre des juifs, la défaite des juifs. Murmelstein se compare à Schéhérazade. On oublie souvent que la jeune conteuse était une guerrière, un Bellérophon féminin. En effet, la fille du Grand Vizir, demoiselle lettrée, fille savante, s'était portée volontaire dans le but de sauver les femmes du royaume, maudites par la douleur d'un mâle trompé. On oublie que, chemin faisant, elle révélait au sultan le secret de la fidélité – l'amour -, et en passant faisait l'éloge de la monogamie. Et voilà que l'efficace du vieux conte se renouvelle, quand Lanzmann se prend d'amitié pour Murmelstein, s'éloigne du but qui était d'atteindre à l'objectivité de Hilberg et absout de ses crimes supposés l'homme de marbre !
Pour Murmelstein, soudain, Lanzmann réclame pour la première fois une épochè, suspension du jugement, celle-là même qu'une vie durant Lanzmann refusa au roman.
Le voyage aura été immobile. La littérature, accotée à l'histoire. Pas l'une au détriment de l'autre. Les plus grands des historiens buttent, la faute au Choix de Sophie, sur le nazisme, irréductible aux faits, aux chiffres. Secret mal gardé, découvert l'année de la Terminale. Club de français. Hors programme. Le bac français déjà en poche, n'y venaient que des volontaires. Notre professeur, Monsieur Lamy, le ciel ou le néant le garde, nous lut comment Justine, revenue au cachot où elle fut tant torturée ne vit rien, ni pals ni crochets ni fouets, aucun des appareils qui lui causèrent tant de peine, et Monsieur Lamy d'ajouter : c'était là l'ébauche du projet nazi que celui de coder chacun de leurs actes délictueux, de faire sauter les chambres à gaz afin de nier toute intentionnalité, surtout que la torture survive à la torture. Sans fin. Pour les victimes, la libération des camps n'aura pas lieu. Ce secret se vit ravalé, refoulé dans les romans de gare et de genre.
Qui ne se souvient de l'incroyable scène du film de Preminger, Exodus, où le spectateur assiste médusé au débriefing de Dov par un chef de l'Irgoun. Le jeune survivant, quoi qu'il prétende, n'est pas un héroïque survivant de l’insurrection du ghetto de Varsovie, mais un rescapé des Sonderkommando et un enfant abusé par ses maîtres. Non coupable, certes. Pourtant, il convient que l'enfant pleure avant de se faire soldat, de prendre les armes contre l'ennemi britannique. De la même manière, les maisons de poupées demeurent, réservés au porno facho, sujet tabou. Et pourquoi le serait-il ? Là-bas comme ailleurs, les dons servaient. Nous savons des juives polonaises aux yeux bleus et aux cheveux couleur de blés à la fin de l'été conduites en Lebensborn. Lutte de classe aussi, jamais morte. Georges Perec témoigne de la disparition des juifs de Belleville et de la survie de ceux du XVIe arrondissement. Maurice Rajsfus n'y est pas allé avec le dos de la cuillère,
décrivant comment le Crif avait établi ses listes : d'abord les orphelins, nés de parents étrangers, et les vieilles femmes qui ne savaient que le yiddish, sorties en brancard des hôpitaux par des gendarmes français. Comme sur le lieu d'un accident, l'urgentiste fait le tri.
Seuls les nazis sont coupables d'avoir causé l'accident, la fracture qui rend fou. Il aurait fallu mettre à nu immédiatement ces faits afin de limiter la culpabilité des survivants et la perpétuation de la honte et de la peur dans l'ADN des enfants de déportés ; mais si les Judenrat sont plus coupables que les nazis, si les suicidés des ghettos, ces notables ou ces hommes choisis au hasard et qui se sont trouvés dans la plus terrible des situations, plus coupables que le recteur Heidegger ! Des années que j'enrageais jusqu'à la projection de ce film assez obscène où le sentimentalisme d'une femme philosophe passe pour ravissant et sa violence pour éthique ! Hannah Arendt, un crime d'Allemagne ! Le crime était sexuel aussi, comme dirait Marcela Iacub, et la honte s'y love, Liliana Cavani, maladroite, le pressentit. Bien entendu, son film sembla abject. L'était-il vraiment ? Bien entendu, le grand William Styron n'était que romancier ; et pourtant, Le Choix de Sophie dénudait l'exact mécanisme, le terrible secret liant à jamais les victimes aux bourreaux. Élues pour cette tâche de poursuivre l'oeuvre de mort, au-delà de l'acte même. De la faim qui autorise toutes les bassesses, de la violence de préférer voir le nom de son père au sien propre sur une liste, de la peur qui vous fait commettre n'importe quoi, les historiens ne voulaient pas parler. Excès de scientisme attardé. Le ghetto et le camp, Pasolini dans Salo en avait presque seul parlé. Au-delà du génocide proprement dit, il fallait que fût mis en place ce processus, que désormais nous nommons sadisme, un bon usage de la perversité, dont l'invention, le mythe de Theresienstadt, demeure le paradigme.
La montagne accouche d'une souris. L'Université de ma jeunesse, qui tenait Sartre pour homme d'exception et Aron pour crétin, se prit de passion pour le terme « banalité du mal ». Il fallait extirper l'image du diable revenu sur la terre comme on l'avait fait de celle de dieu. Pourquoi pas ?



Le ciel, certes, s'est avéré vide, et vide aussi le coeur des hommes, dur, glacial. On eût dit que la Reine des Neiges s'était emparée du royaume après que Dieu en eut été chassé. Parmi ses dames de compagnie, une personne qui avait, par sa position intellectuelle et sa fortune, échappé à la « catastrophe » et se permit de confisquer la parole des victimes et de la mettre en doute. Les rares survivants qui prirent la parole, maladroits, osaient le terme « démoniaque » sans y voir, les pauvres gens, aucune référence à Lucifer l'ange déchu. Ils parlaient de « démons », stupéfaits par des attitudes qu'à tort ils estimaient contradictoires : Mengele demandant à une des jeunes filles qu'il allait ou venait de mutiler, de détruire pour jamais, de lui jouer du violon, provoquait l'étonnement des bien-pensants devant ces brutes en larmes devant les musiciens d'Auschwitz ! Qui croit encore que la musique adoucit les moeurs ou que les humoristes servent à instruire les hommes ? Il aurait suffit de lire, relire Sade, pour y découvrir quelles pulsions et quel esprit malin ( pas d'autre mot en langue française) présidaient à leurs actes.
Le grand Karl Valentin, avec son génie habituel, était entré dans une brasserie munichoise au lendemain des élections de 1933 et, levant le bras en un formidable sieg Heil, avait annoncé : « Ce matin, je me suis levé et j'avais de la merde jusque-là ! » La force du système nazi fut bien de prendre appui sur les plus infâmes des passions humaines et d'« emmerder » au sens de Valentin le monde entier. Il est de bon ton de jeter l’opprobre sur les Conseils juifs, mais pourquoi les hommes des ghettos eussent-ils dû être des saints ? Tout martyr, affirme Singer cité par Murmelstein, n'est pas un saint. Il en aura fallu du temps pour que l'historiographie admette que la novlangue de 1984 ne met pas en cause le seul stalinisme, aussi la langue du troisième Reich. Cette langue mentait, toute langue. Fasciste, disait Barthes. En ceci que l'homme qui la maîtrise maîtrise le monde.
Aujourd'hui, peu me chaut au fond de savoir si X ou Y méritaient plus d'avoir été sauvés, ils devaient l'être tous puisque le ciel est vide et qu'il n'existe aucun destinataire à cette terrible chose que nombre d'intellectuels s'obstinent encore à nommer holocauste, comme si de toutes ces âmes un dieu avait reçu l'offrande. M'intéresse le « plus jamais ça » et, pour que la déraison antisémite s'achève, il convient de rappeler au monde que le génocide commence avec les mots et qu'en aucun cas nous ne devons dialoguer avec les faussaires de la mémoire et les menteurs, mais les détruire tant qu'il est encore temps.
Car enfin, si Lanzmann a raison de réciter, inlassable, le kaddish des martyrs d'un délire collectif, charge nous est donnée aujourd'hui de protéger nos fils contre le retour des Haschischins et de leurs sbires occidentaux.




[1] Les Naufragés et les rescapés, Quarante ans après Auschwitz, Gallimard, « Arcades », 1989. On trouve dans ce livre au mot près le mot de Gary, « les meilleurs se faisaient tuer, les pires survivaient ».
[2] D'après le roman d'Irène Nemirovsky, paru en 1929. Harry Baur incarnera aussi l'Empereur Rodolphe dans le Golem, même Duvivier (1938).
[3] Cf. Si c'est un homme.

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